النشـرة
الفنيـة..
تشكيـل
Abderrahmane
Rahoule Artiste à plusieurs facettes
Né en 1944 à Casablanca,
Abderrahmane Rahoule a commencé sa formation artistique en 1962. En 1967 il
suit un stage de céramique à Delft, en Hollande et de faïence en
Tchécoslovaquie. Il revient à Casablanca pour être assistant dans l’atelier de
céramique de l’École des beaux-arts. Il repart un an plus tard à Paris pour
compléter sa formation et s’inscrit à l’École des arts et métiers. Professeur à
l’École des beaux-arts de Casablanca, il en assure la direction depuis 2003. Il
vit et travaille à Casablanca. Il est membre fondateur du syndicat des artistes
plasticiens. Il est également membre de bureau de la Coalition nationale des
arts plastiques et de l’Association internationale des arts plastiques de
l’UNESCO au même titre que le fondateur de la galerie d’art Akwas, située à
Azemmour.
النشـرة
الإخبـارية
Le parcours professionnel du plasticien Abderrahmane Rahoule s’est construit,
au fil des ans, en poursuivant deux voies complémentaires : celle de céramiste,
de peintre et de sculpteur et celle d’enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts de
Casablanca dont il est le directeur depuis 2003. Rahoule opère par
fragmentation et juxtaposition, construction et étagement. Sans excès de
géométrisme pourtant. Cônes, rectangles, sphères sont harmonieusement
articulés. Si les formes sont réduites à leur expression minimale, la couleur,
elle, toujours vive, nimbe la toile d’un expressionnisme qui capte et égaie le
regard. Rien de narratif cependant dans cette peinture. Elle ne cherche ni à
conserver, ni à illustrer. Elle est entièrement axée sur la volonté de dégager
des relations purement plastiques : « Œuvrant simultanément la toile et la
terre cuite, il mène de pair ses recherches plastiques dans les domaines de la
peinture et de la céramique. Les mêmes formes harmonieuses sont reprises d’un
matériau à l’autre avec chacun l’exigence de sa technique. Les compostions de
personnages difformes, entrelacés et arrondis de ses premières exposions font
place à des constructions architecturales où murs et dômes s’organisent pour
accentuer l’effet de relief et évoquer le calme et l’intimité des demeures
marocaines », écrivait Mohamed Sijelmassi( l’Art Contemporain au Maroc, ACR
Edition, 1989). De son coté, Aziz Daki , critique d’art , précise : « L’énorme
entassement urbain des logis et leur aspect étroitement serré expriment
toujours l’émerveillement intérieur de l’artiste. Il morcelle en formes
coniques, sphériques, rectangulaires, carrées les habitations de son enfance
comme pour donner corps à quelques parcelles de la féerie qu’il garde au
–dedans. Les maisons sont accolées les unes autres, s’étagent étroitement
enlacées Lorsque ces maisons se dressent pour revêtir un aspect
anthropomorphique, il ne fait aucun doute que les murs s’unissent aux êtres
.les habitations se fondent alors avec les hommes dans une étreinte –à la fois
amoureuse et indissoluble. Dans son art, il prouve que l’appropriation d’un
tableau nécessite un itinéraire qui permet de toucher autant du doigt que par
l’œil le mystère de la peinture. « Je travaille toujours mon sujet en le tâtant
». Déconcertante confidence d’un artiste qui ne recule pas pour apprécier
l’œuvre, mais ferme les yeux pour la voir avec les mains. ».
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