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الراحل احمد الشرقاوي وسط |
النشـرة الفنيـة..
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Ahmed cherkaoui |
Seconde édition de la Rencontre Internationale des Arts à Bejaâd
Hommage posthume à l’artiste Ahmed Cherkaoui
A l'occasion du cinquantenaire de la
mort de l’artiste plasticien de renom Ahmed Cherkaoui ( Bejaâd, 2 octobre
1934 -Casablanca, 17 août 1967) , précurseur de l ’art moderne au Maroc , l’association
« Carrefour Ahmed Cherkaoui des Arts
Plastiques» organise la seconde
édition de la Rencontre
Internationale des Arts en collaboration avec la Fondation Cultures du Monde, et ce du 6
au 10
septembre 2017 à Bejaâd, en partenariat
avec l’INDH, Ministère de la Culture et
de la Communication, Conseil Communal de Bejaâd et la Province de Khouribga. Une
initiative qui met à l'honneur la place
à la peinture et la création du Maroc, en immortalisant les traces créatives de l'immense Cherkaoui.
النشـرة الإخبـارية
Cette belle
expérience est initiée
aussi en partenariat avec Come To
My Home, Instituto Di Skriptura A.S.B.L
de Bruxelles, Fondation Ahmed Cherkaoui de l’art contemporain à Tanger, Forum des Marocains
à Chicago, Association Akouass à
Bejaad, Zaouiya Cherkaoui de Bejaad, Coordination Marocaine des Associations des Arts
Plastiques, Centre .Cinématographique Marocain
Cet événement
se présente comme un forum culturel et artistique à travers
les axes suivants: Hommage à
l’illustre peintre marocaine Chaïbia Tallal ( 1929- 2004 ),
tables rondes sur plusieurs thèmes au centre culturel Ahmed Cherkaoui ( tourisme
culturel, l’art et la spiritualité, le
rôle des rencontres et des festivals dans le développement touristique) , projection des films en plein
air sur
Cherkaoui et Chaibia en face de municipalité , ateliers de peinture
pour enfant, ateliers de gravure,
de musique et d’échecs pour enfants,
fresques réalisées par les
artistes plasticiens en ville , récital poétique et musical de
Come To My Home au centre culturel Ahmed Cherkaoui, tournois d’échecs, exposition collective
marquée par la participation d’un grand nombre d’artistes marocains
contemporains : Abderrahmane
Rahoule, Mustapha Hafid, Anna
Draus Hafid, Abdellah El Hariri ,
Mohamed Zouzaf, Mohammed Mansouri Idrissi, Abderrahmane Ouardane, Abderrahmane
Banana, Leila Cherkaoui, Wafaa Mezouar,
Farah Chaoui et Rahima Arroud .)
Il est à rappeler
que l’artiste Ahmed Cherkaoui
(Boujad, 2 octobre 1934 - Casablanca, 7 Août 1967) est considéré comme l’un des
précurseurs de la peinture moderne au Maroc. Issu par son père de la grande
famille Cherkaoui dont un des aïeux, Mohamed Cherki, est un soufi célèbre, et
par sa mère, qui meurt alors qu’il est encore jeune, d’un village berbère du
Moyen Atlas, Ahmed Cherkaoui passe son enfance à Beni-Mellal. Il s’initie à la
calligraphie et étudie le Coran puis poursuit ses études secondaires à
Casablanca, approfondissant auprès d’un maître réputé son apprentissage de la
calligraphie. Désirant partir pour Paris, il exécute différents travaux,
panneaux publicitaires, affiches et peintures d’enseigne. Arrivé à Paris en
1956, Cherkaoui s’inscrit à l’École des Métiers d’Art dans la section arts
graphiques où il étudie les techniques de la lettre, de la décoration et de
l’affiche. Son diplôme obtenu en 1959, il dessine pour la maison Pathé Marconi
les maquettes des pochettes de disques du département oriental. Ses premières
peintures, figuratives, sont des paysages marocains. Il éprouve un choc
lorsqu’il découvre la peinture de Bissière au Musée d’Art Moderne de Paris : «
Lorsque j’ai vu Bissière pour la première fois, j’ai été tellement ému que j’ai
pleuré. J’ai éprouvé un choc terrible devant ses œuvres. J’avais devant moi la
beauté incarnée », confiera-t- il. La même année, il expose pour la première
fois ses peintures, faisant le choix de la toile de jute comme support. En 1960
Cherkaoui entre à l’École des Beaux Arts de Paris. Associé aux peintres de
l’École de Paris, il tente la synthèse entre les traditions artistiques
populaires marocaines et la modernité artistique européenne. Il expose pour la
première fois au Maroc, au « Salon de la jeune Peinture » de Rabat. Ayant reçu
en 1961 une bourse d’un an pour étudier à l’Académie des Beaux-Arts de
Varsovie, sa peinture évolue au contact des recherches graphiques polonaises et
son vocabulaire de signes s’enrichit. En juin, juste à la fin de son séjour
polonais, il expose ses nouvelles œuvres à
.Varsovie
De retour au Maroc en
août 1961, Ahmed Cherkaoui traverse une période de doute et d’interrogations.
Il s’intéresse alors au monde des signes, étudiant les graphismes des
tatouages, des poteries. Bientôt il brise la structure de ces signes en les
intégrant, en marge de toute allusion figurative, à ses compositions et se
constitue son langage personnel. Participant à plusieurs expositions
collectives, à Paris comme à Casablanca, il est encouragé par Gaston Diehl,
président fondateur du Salon de Mai et alors attaché culturel auprès de
l’Ambassade de France au Maroc. La même année Cherkaoui s’installe pour l’hiver
à Paris où il travaille à une série de gouaches. En 1962 il présente une exposition
personnelle et il participe à l’exposition « Peintres de l’École de Paris et
Peintres Marocains » organisée par Gaston Diehl à Rabat. Invité au Salon de Mai
il y rencontre Ludmilla qu’il épousera l’année suivante. Il fait également
partie des expositions « École de Paris 1962 », à la Galerie Charpentier, et «
Dix peintres du Maghreb », présentée en 1964 par Pierre Gaudibert à la galerie
Le Gouvernail, avec Benanteur, Bouqueton, Guermaz et Khadda. Cherkaoui est par
la suite présent dans de nombreuses expositions collectives notamment en France
et au Maroc, mais aussi en Algérie, en Espagne, au Japon et en Suède. En mai
1965 il prend un poste de professeur de dessin d’art au collège d’enseignement
technique de Beaumont-sur- Oise. Il participe en 1966 au Festival International des Arts Nègres » de
Dakar et à l’exposition « Six Peintres du Maghreb » à Paris, présentée en 1967
à Tunis, avec notamment Benanteur et Guermaz. Il envisage alors de rentrer au
Maroc: « Je cherchais à Paris la célébrité, j’y renonce, je rentre au Maroc, je
veux former les enfants de chez nous ; si nous voulons sortir du
sous-développement, il nous faut tous mettre la main à la pâte ». À moins de
trente trois ans il meurt à Casablanca des complications d’une crise
d’appendicite. De nombreux hommages à Cherkaoui sont organisés dans les années
suivantes. En 1991 une exposition « Peintres du Maroc : Belkahia, Bellamine,
Cherkaoui, Kacimi », est présentée à l’Institut du monde arabe de Paris, qui
réalise en 1986 une rétrospective « Cherkaoui ou la passion du signe ». «
Enfant, ces signes l’intriguaient chez sa mère qui les portait sous forme de
tatouages au visage et sur les mains. Il a fait des recherches à travers
l’Atlas et dans différentes régions du Maroc (...). Il les admirés sur les
poteries anciennes, les bijoux, les tapis, les cuirs des régions sahariennes
(...). Il n’a pas reproduit le signe tel qu’il existait dans l’art traditionnel
marocain, mais il l’a transposé par les moyens plastiques qui lui sont propres.
(...) Il en a fait un langage pictural personnel, par la luminosité de la
couleur, sa richesse, sa densité "
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